WEI GUANGQING
Wei Guangqing est un avant gardiste important de l’art moderne chinois, en particulier pour la période 1985- début des années 90, il a participé à une série d’expositions importantes d’art moderne chinois en Chine et à l’étranger. Mais l’authentique établissement de l’individualité artistique de Wei Guangqing date de la série dite du « Mur Rouge ». Au premier abord la public considère la portée idéologique du pop art chinois, et sa présence dans les galleries occidentales est souvent causée par l’éclairage porté aux sujets politiques. Ce qui est loin d’être une erreur. Mais, ici, nous avons à faire avec une exception c’est Wei Guangqing. Pour un point de vue superficiel, peu importe que nous ayons à faire à faire à Wei Guangqinq, ou Wang guangyi ou un autre, ils ont tous, très sûrement recherché leurs méthodes d’expression propres aux problèmes chinois à l’ombre d’Andy Warhol et d’autres artistes américains ; ces méthodes, quand elles ont atteint la Chine, ont permis de ridiculiser et narguer les couleurs défendues par la Révolution culturelle. Mais, même là Wei Guangqing reste une exception. La technique plate du style pop et son langage de type narratif est souvent la raison qui amène les gens à oublier la différence entre Wei Guangqinq et les autres artistes que l’on met habituellement dans la même catégorie. Le pop art de Wei Guangqing possède une propriété culturelle.
Savoir si Le choix d’une apparence non politique aux propriétés culturelle est fait à dessein ou non n’est pas notre problème du moment du moment. Il y a du y avoir quelques facteurs culturels qui ont affecté sa décision. Mais « la position chinoise du pop art » traverse continument la pratique artistique de Wei Guangqing. D’un côté il réduit les caractéristiques de la peinture, en particulier la profondeur des couleurs, exprimant son concept par les moyens visuels les plus directs. D’un autre côté, il essaie d’inscrire l’idée même de cette expression dans les racines de la culture chinoise ; culture qu’il convertit ainsi en une considération visuelle à propos d’un problème culturel chinois, pas un problème politique.
Ainsi, le pop art de Wei Guangqing est un pop art culturel, usant d’un langage succint et direct enraciné dans le sol de la culture chinoise. Depuis les séries du « Mur Rouge » sur lesquelles il atravaillé pendant de si nombreuses années, jusqu’à celles plus récentes, des « Monroe », son travail a été, tout au long, une narration culturelle et une métaphore. L’arrière fond des peintures se sont souvent appropriées les illustrations des anciens classiques chinois comme « Les contes des chambres de l"Ouest » et « La fleur aux fioles d"or », mais un mur rouge toujours occupe le premier plan symbolisant ainsi la distance temporelle irréversible qui sépare mystérieusement aujourd’hui de l’histoire. Mais il y a quelque chose de commun qui donne un lien central à toutes les vies : la sexualité.
Il y a quelques points qui méritent notre attention : D’abord, le sexe a inondé la littérature populaire d’hier et d’aujourd’hui à travers sa face commerciale conséquence d’un point de vue majoritaire partout et selon lequel les hommes regardent les femmes et les femmes sont toujours regardées. Peu importe quelle est l’intentioon de Wei Guangqing pointant ce fait, ses implications sociales, en Chine, sont souvent différentes de celles de l’Ouest.
Deuxièmement, la signification contenue dans le « Mur Rouge » est affirmée par l’image qui apparait sur le mur, qui est ici une barrière de temps et d’espace, le peintre y insuffle une certaine force historique qui suit en les guidant la trace des vies individuelles. Si il est dit que les séries du « Mur Rouge » avant 1997 suit les relations qui entrelacent réalité et tradition, des travaux postérieurs comme « Who"s who » et « « Héro et Beauté » déplace l"attention porté à la réalité de l"histoire au temps présent.
Arrivé à ce point, Wei Guangqing a senti avec encore plus de force, l’influence de la jeune génération sur nos vies. Ces derniers sont familiers avec la culture électronique et le clonage humain. Ainsi l’histoire, mystérieuse incantation, est bien plus que cachée. Mais Wei Guangqing continue à enrouler organiquement histoire et temps présent en utilisant le sexe et la procréation. Par exemple dans « Leisure KTV » et « Five walks – Gold life », les figures clonés aux cheveux colorés montrent que le pouvoir de procréation de l’histoire est toujours là bien que le clônage puisse apporter tout ce que l’on souhaite. Le mur, qui sépare et protège et qui est cassé par endroits introduit un peu de fatalisme.
Troisièmement, le jugement de valeur affaibli et l’importance donné à la signification. Initialement, en voyant les trvaux de Wei Guangqing, on peut sentir que la direction de l’artiste est indistincte. Mais après une analyse attentive, on se rend compte qu’il a volontairement affaibli sa valeur expressive, non pas que ceci ou cela compte, mais en fabriquant une narration visuelle d’un contenu riche et d’une valeur mordante et pousse ainsi un peu plus avant la question qu’il adresse. On peut voir alors que « le sexe » dans ses travaux n’a aucune valeur symbolique pas plus qu’il n’est une sensation provocante, mais il s’agit plutôt d’un sexe culturellement historicisé. La dite culture historicisée se réfère sa façon de présenter le sexe comme un pouvoir procréatif accumulé et don’t les implications historiques sont profondes, un genr de facteur mystérieux déterminant nos actions immédiates.
Si avant cela, Wei Guangqing a mis en évidence l’historique dans la culture propre de l’art, il a depuis 1989 essayé d’ouvrir un autre angle à sa réflexion culturelle, en faisant apparaitre le « Je » dans ses peintures.
D ‘un côté, cela indique que Wei Gaungqing a étendu et est allé au delà du point de départ de sa longue réflexion. D’un autre côté cela témoigne de ce changement de spectateur à participant dans la course à la réforme des années 90. Qu’est ce que « Je » ? Particulièrement au temps des ordinateurs, dans le mode d’existence du temps et de l’espace coexistantb avec le temps internet ?
Wei Guangqing a changé sa méthode de traçage, de l’enquête qui présentenune image loin de lui-même à sa venue sur la scène. Cela montre que les problèmes artistiques des années 90 sont de plus en plus liés aux artistes eux mêmes ; il ne s’agit plus d’une idée extérieure à lui-même mais d’un problème que l’artiste doit résoudre par lui même à un moment donné ; la marée du marché a fait reflué les problèmes politiques et les sujets élitistes. Sans doute, cette venue sur scène est un exemple typique de l’art des années 90 : le problème n’est pas en dehors du « Je ».
La présentation des sélections d’objets de Wei Guangqing est elle aussi pleine de sens. Le « Notebook » est un ordinateur et se réfère aussi à l’enregistrement privé de quelques secrets, mais le contenu est entièrement la propre copie de lui même. La méthode s’inspire des analogies du « Pop Art », mais la pensée est ici plus vaste. Le déplacement est intéressant. Dans « Notebook-produits, le produit c"est lui-même ; Les dits produits peuvent-ils être changés en chose ? Les « produits » peuvent être échangés, mais une « chose »est un terme vague et général. Voir aussi « Notebook-préservatif » et « Notebook-médicament.savon », dans lesquels nous voyons un autre genre de changements de forme de pensée déjà à l"oeuvre dans « Mur Rouge », ou une forme profonde, par l"association évoquée dans les titres de ces 3 installations ( que j"incline à appeler « installations en plan »), c"est à dire « Je », « Soins » et « procréation clarifiée ». Bien sûr, les explications réciproques des termes sont malicieuses, et chacun peut se les expliquer comme il l"entend. Mais ce que je veux dire est : sa venue sur la scène est son expression sociologique retournant une préocupation culturelle loin de lui même en une expérience directe de la réalité.
Je pense que son enquête, dans cet aspect ne fait que commencer, et il serait ridicule à présent de tirer des conclusions de quelques genres que ce soit. La marque d’un artiste est inscrite dans la pratique réelle de l’artiste.
MA
QINGZHONG